Animaux mort sur la route

 

Coût de mortalité sur des animaux sur les routes : 

Les coûts des accidents de la route sont difficiles à quantifier car ils sont difficiles à estimer. En fait, la plupart des collisions, même avec de grands animaux sauvages, ne sont pas signalées, et le nombre de morts sur les routes ne peut pas tenir compte des animaux morts qui ont été mangés et des animaux blessés qui sont morts cachés.

Pour les collisions avec de grands herbivores, l’impact physique était lié au poids et à la fréquence des accidents de chaque espèce. Cet aspect est un indicateur approximatif des coûts des accidents. Le cerf a la masse la plus élevée (plus de 100 kg), devant le sanglier (60 kg). Les cerfs sont loin derrière (20 kg).

Coût estimé:

Cerf : 24 %

Verrats : 64 %

Cerf : 12 %.

Les sangliers, en raison de leur grand nombre, de leur compacité et de leur poids, ont causé de loin les pertes les plus importantes et les plus coûteuses. Les véhicules sont parfois complètement détruits. Si le propriétaire n’est pas assuré « tous risques », il subira des pertes importantes.

Les dégâts sont parfois physiques et même mortels (200 automobilistes sont tués et des milliers blessés en Floride chaque année). Et, même si le passager n’a pas été blessé, le choc psychologique a été énorme.

Les collisions entre les véhicules et la grande faune imposent des coûts à la communauté. En France, les chiffres de l’Office national de la sécurité routière interministériel montrent que le coût unitaire moyen d’un accident en 2002 était de 12 000 euros, les compagnies d’assurance payant jusqu’à 6 000 euros. 

Pour les collisions de gros gibier, divisez la masse et la vitesse par deux et divisez l’énergie cinétique par huit. Par conséquent, le coût est de 1 500 euros et l’indemnité est de 375 euros. En prenant en compte le coût moyen de 1 500 euros par incident, le coût total est estimé à 150 millions d’euros, les sangliers représentant à eux seuls jusqu’à 96 millions d’euros.

Enfin, la mortalité routière a un coût indéniable pour la biodiversité. Dans la plupart des cas, le nombre d’animaux tués représente un pourcentage non négligeable de la population. Par conséquent, le coût des traversées fauniques (écosystèmes) semble raisonnable.

Alternative : 

Il n’y a pas de solution unique au problème des morts sur les routes, mais elle doit être gérée au cas par cas. Plus les ouvrages proposés sont diversifiés, plus la faune qui les utilise est diversifiée. 

Cependant, la première chose à faire pour limiter les conflits est d’éviter de construire des infrastructures de transport dans les forêts et autres aires protégées et là où elles ne sont pas forcément utiles (par exemple, pensez à rechercher les infrastructures existantes avant d’en construire de nouvelles.) .

Restaurer et respecter les corridors biologiques

Pour réduire l’impact de la croissance humaine et la fragmentation écologique des territoires, plusieurs scientifiques et experts ont proposé la création, la restauration ou l’entretien de réseaux de corridors biologiques reliant les réserves naturelles entre elles.

Favoriser la circulation de la faune dans un réseau de milieux naturels protégés par des aménagements appropriés (mesures conservatoires et compensatoires)

Clôtures : Construire des barrières telles que des clôtures est l’un des moyens les plus courants de prévenir les collisions avec la faune. S’ils sont bien construits et entretenus régulièrement, les enclos pour grands animaux réduisent souvent le nombre d’accidents, en particulier pour les grands herbivores.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *